Bangkok, dans le top 10 des villes les plus polluées au monde

Le site IQAir, a classé Bangkok au 10ᵉ rang de sa liste de pollution mondiale à partir de 7 heures du matin vendredi, car les niveaux de poussière nocive PM2,5 ont grimpé à 48 microgrammes par mètre cube (μg/m3).

Alors que les niveaux de PM2,5 restent à des niveaux sûrs dans d’autres parties du pays, ils ont augmenté au-delà du seuil de sécurité de 37,5μg/m3 dans la plupart des zones de Bangkok, a rapporté le Département de contrôle de la pollution (PCD).

Les niveaux à Bangkok et dans sa banlieue variaient de 24,6 à 55,7 µg/m³ vendredi.

Dans la plupart des régions, la qualité de l’air commence à avoir un impact sur la santé, a déclaré le PCD.

Il a averti que l’air immobile entraînerait des concentrations élevées de PM2,5 dans la capitale jusqu’au 28 octobre.

En février et mars de cette année, Bangkok a régulièrement figuré en tête des classements mondiaux en matière de pollution avec la ville de Chiang Mai, dans le nord du pays.

La hausse actuelle des PM2,5 marque le retour de la pollution saisonnière, les poussières fines s’accumulant dans l’air stagnant sous l’effet des conditions météorologiques anticycloniques.

L’administration métropolitaine de Bangkok a conseillé aux habitants des zones à forte pollution de réduire leurs activités extérieures et de porter des masques de protection si nécessaire.

Toute personne présentant des symptômes de santé tels que toux, difficultés respiratoires, irritation des yeux, oppression thoracique, maux de tête, rythme cardiaque anormal, nausées ou fatigue est invitée à consulter un médecin.

Le PCD a également signalé une augmentation des niveaux de PM2,5 dans d’autres régions du pays :

Région nord : les niveaux varient de 6,0 à 29,6 µg/m³.

Région du nord-est : 22,7 à 45,2 µg/m³.

Régions du centre et de l’ouest : dépassement de la norme dans une zone, avec des niveaux allant de 19,1 à 41,0 µg/m³.

Région est : 13,5 à 35,6 µg/m³.

Région sud : faibles niveaux allant de 4,9 à 15,1 µg/m³.