Adossée à d’énormes escarpements rocheux, caressée par la Meuse d’un côté et surplombée de sa citadelle fortifiée de l’autre, c’est avec son sourire accueillant qu’elle attire aux portes de l’Ardenne, les rêveurs, les poètes et le baroudeur en quête de douceur.
Et justement, en arrivant dans la ville la première chose que j’ai remarquée c’est cette citadelle nichée sur son éperon rocheux. Je l’ai visité, c’est une véritable empreinte de l’histoire, théâtre d’importants combats entre les forces allemandes et françaises lors de la 1ère guerre mondiale. Enfin, entre autres, elle a connu d’autres déboires historiques.
Ici, je suis plongé dans cet univers de guerre et je marche dans les pas des soldats disparus afin de découvrir l’histoire qui se cache derrière ces pierres patinées.
Pour atteindre la citadelle, j’ai deux solutions : le téléphérique ou alors gravir les quelque 400 marches datant du 16e siècle.
Bon, j’voulais prendre le téléphérique, mais pas de bol, il était en panne à ce moment-là.
Dans tous les cas, par les escaliers, j’arrive au même endroit, 100 mètres au-dessus de la Meuse, parmi les vieux arbres, et où la citadelle aux pierres marquées de 9 siècles d’histoire m’offre un panorama grandiose.
D’ailleurs, en contre bas, on peut voir la pointe de la Collégiale Notre-dame. C’est une église, qui a bien du mérite de se tenir encore debout au cœur de la ville, malgré les différentes attaques subies au cours de l’histoire de Dinant.
Victor Hugo disait que le clocher de l’église s’apparente à un immense pot à l’eau. Et j’avoue que quand j’observe ce clocher bulbeux, je ne peux que rejoindre son avis.
Après la guerre, une vive polémique locale a eu lieu ici pour savoir si on reconstruit ce clocher étrange ou si on le remplace par un autre.
A l’intérieur de la Collégiale, on retrouve un immense vitrail qu’il est impossible de raté. C’est la verrière de Ladon et c’est l’un plus grands vitrail d’Europe, il représente l’histoire du Salut.
En sortant de l’église, ça m’a surpris de voir de nombreux saxophones éparpillés un peu partout dans la ville.
J’ai d’abord cru que les dinantais vouaient un culte à cet instrument jusqu’à ce que je comprenne que c’est ici qu’est né Mr Sax, l’inventeur du saxophone.
J’avoue que je ne m’attendais pas à retrouver dans cette ville perdue les origines d’un instrument aussi connu.
Il y a un tout petit musée qui retrace l’histoire de son inventeur, c’est vraiment intéressant. Vous saviez que Mr. Sax avait donné son nom à d’autres familles d’instruments ? Il y a le saxhorns, le saxtubas et le saxtrombas.
En sortant du musée de Sax, un mec m’a conseillé d’aller à la pâtisserie du coin acheter des Couques. A priori, c’est une spécialité locale faite à base de miel et de farine. Mais je crois que c’est surtout une solution pour se péter les dents tellement ce biscuit est dur.
Il parait que la couque a sauvé des vies. Ce parpaing a été inventé au 15e siècle lors d’un siège de la ville. Et les Dinantais durent alors survivre avec les seules victuailles restantes : des couques en quantité… Et je comprends pourquoi c’est tout ce qui restait. On m’a d’ailleurs dit que c’était plutôt utilisé en tant que décoration murale, pourquoi pas.
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