
Classement des compagnies aériennes les plus sûres en Europe
Découvrez le classement 2025 des compagnies aériennes les plus sûres en Europe : Air France, Lufthansa, Swiss… Voyagez l’esprit tranquille.
Voyager avec un drone, c’est top. Voyager avec ses batteries mal préparées, ça peut être un enfer.
Dans cet article ultra complet, on vous explique tout ce qu’il faut savoir pour prendre l’avion avec des batteries de drone lithium-ion ou LiPo : réglementation IATA, limites par compagnie, calcul de capacité, précautions à prendre… et surtout, ce qu’il ne faut absolument pas faire.
Que vous partiez en road trip ou à l’autre bout du monde, ce guide vous évitera bien des galères à l’aéroport (et dans les airs).
La majorité des drones grand public fonctionnent aujourd’hui grâce à des batteries lithium-ion (Li-ion) ou lithium-polymère (LiPo). Les premières, souvent composées de cellules cylindriques ou souples, se distinguent par leur densité énergétique élevée et une structure plus stable grâce à leur enveloppe métallique. Les secondes, à électrolyte gélifié, permettent de délivrer des courants forts – idéaux pour les pics d’accélération –, mais elles sont aussi plus fragiles et plus sensibles aux dommages physiques.
Autrefois, certains modèles de drones embarquaient des batteries NiMH ou NiCd, désormais quasi absentes des produits récents.
Ces batteries ont un point commun : elles concentrent une grande quantité d’énergie dans un volume réduit. En cas de surcharge, de court-circuit, ou de choc, le danger n’est pas à prendre à la légère. Une batterie endommagée peut entrer en emballement thermique, un phénomène brutal durant lequel l’énergie se libère d’un coup, générant des températures très élevées et un feu difficilement maîtrisable.
Ce type d’incident est particulièrement redouté en vol : les compartiments cargo équipés de systèmes à base de gaz Halon sont inefficaces contre les incendies provoqués par l’emballement d’une batterie lithium.
Un autre signe inquiétant : le gonflement de la batterie. Ce phénomène, causé par un dégazage interne, indique une instabilité et un danger imminent. Enfin, un simple court-circuit – par exemple si les bornes se touchent – peut suffire à déclencher une combustion instantanée.
C’est pourquoi il est essentiel de manipuler ces batteries avec prudence : les stocker dans un endroit sec, les surveiller lors de la charge, éviter tout choc, et ne jamais les abandonner dans un sac sous le soleil ou dans une valise mal ventilée.
Voyager avec des batteries de drone ne s’improvise pas. L’Association Internationale du Transport Aérien (IATA) encadre strictement le transport des batteries au lithium, que ce soit dans un drone, une radiocommande ou en tant que batterie de rechange.
Les règles varient selon la capacité énergétique, exprimée en Watt-heure (Wh) pour les batteries lithium-ion rechargeables. La réglementation distingue également si la batterie est installée dans l’appareil ou transportée en tant que pièce détachée.
≤ 100 Wh : considéré comme « faible capacité ». Les batteries installées dans les drones ou radiocommandes sont acceptées en cabine et en soute sans autorisation préalable, jusqu’à 15 appareils par passager. Les batteries de rechange sont interdites en soute mais autorisées en cabine, dans la limite de 20 unités.
Entre 100 et 160 Wh : il faut l’accord préalable de la compagnie aérienne. Un drone avec une telle batterie peut être accepté en cabine ou en soute, mais toujours avec validation. En revanche, les batteries de rechange ne peuvent voyager qu’en cabine, à raison de 2 unités maximum par passager.
> 160 Wh : ces batteries sont interdites aux passagers, que ce soit en soute ou en cabine. Elles doivent obligatoirement être envoyées en fret, dans des conditions spécifiques prévues pour les marchandises dangereuses.
L’ensemble de ces règles est également repris par les agences nationales comme la DGAC (France) ou l’EASA (Europe), ainsi que par l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale).
Pour déterminer la capacité en Wh, la formule est simple :
Wh = V × Ah
(par exemple, une batterie de 3,8 V et 2000 mAh = 3,8 × 2 = 7,6 Wh)
Capacité (Li-ion) | Appareil (drone) | Batteries de rechange | Conditions |
---|---|---|---|
≤ 100 Wh | Cabine et soute autorisées (max. 15 appareils) |
Cabine uniquement (max. 20 batteries) |
Pas d’autorisation requise |
100–160 Wh | Cabine ou soute avec autorisation | Cabine uniquement (max. 2 batteries) |
Accord de la compagnie requis |
> 160 Wh | Interdit (fret uniquement) | Interdit (fret uniquement) | Transport passager interdit |
Si la majorité des compagnies aériennes se calquent sur les recommandations de l’IATA, certaines imposent des règles supplémentaires, ou affichent des pratiques spécifiques sur leur site officiel. Le mieux reste toujours de vérifier directement auprès de votre transporteur, mais voici un aperçu des politiques de compagnies majeures.
Les drones peuvent être transportés en cabine ou en soute, à condition que la batterie soit retirée si le drone est en soute. Les batteries installées dans l’appareil sont acceptées si elles ne dépassent pas 100 Wh. Entre 100 et 160 Wh, une autorisation préalable est nécessaire. Pour les batteries de rechange, seules les batteries ≤100 Wh (jusqu’à 20) et les batteries de 100–160 Wh (2 max, avec accord) sont autorisées en cabine. Toute batterie endommagée ou gonflée est interdite à bord.
Les drones sont autorisés en cabine, à condition que leur batterie ne dépasse pas 160 Wh. Aucun transport en soute n’est permis pour les batteries lithium. Une batterie ≤300 Wh ou deux batteries ≤160 Wh sont acceptées en cabine. Ces règles apparaissent notamment dans la section dédiée aux équipements de mobilité, mais elles s’appliquent aussi aux batteries de drone.
Les drones sont systématiquement refusés en cabine. Ils doivent être placés en soute, batterie retirée. Les batteries jusqu’à 100 Wh peuvent voyager en cabine. Celles entre 100 et 160 Wh sont tolérées uniquement avec l’accord préalable de la compagnie. Tout excès au-delà de 160 Wh est interdit. Emirates recommande de ne pas dépasser 20 batteries au total et exige qu’elles soient bien isolées contre les courts-circuits. Certains vols interdisent même tout drone, comme ceux à destination de la Jordanie.
Le drone peut être emporté en cabine ou en soute, comme un appareil électronique portable. Les batteries installées sont limitées à 100 Wh, dans la limite de 15 appareils par passager. Pour les batteries de rechange, seules 2 unités de 100–160 Wh sont autorisées en cabine. Aucun transport en soute n’est permis pour ces batteries.
Les drones sont considérés comme des équipements électroniques portables. Les batteries installées jusqu’à 100 Wh sont autorisées (maximum 20 batteries de rechange en cabine). Entre 100 et 160 Wh, deux batteries de rechange sont acceptées, sous réserve d’approbation. Les batteries doivent toutes voyager en cabine, jamais en soute. Si le drone est en soute, la batterie doit être retirée.
Compagnie | Drone (appareil) | Batteries installées | Batteries de rechange | Observations clés |
---|---|---|---|---|
Air France / KLM | Cabine ou soute (batterie retirée) | ≤100 Wh (15 appareils) 100–160 Wh (accord requis) |
≤100 Wh : 20 max 100–160 Wh : 2 max (accord requis) |
Batteries de rechange interdites en soute. Batteries gonflées interdites. |
Ryanair | Cabine uniquement (≤160 Wh) | ≤160 Wh acceptées | 1 batterie ≤300 Wh ou 2 ≤160 Wh |
Pas de transport en soute. Référence section mobilité. |
Emirates | Soute uniquement (batterie retirée) | ≤100 Wh : en cabine 100–160 Wh : accord requis |
≤100 Wh : 20 max 100–160 Wh : accord requis |
Drones interdits en cabine. Certains vols interdisent tout drone. |
easyJet | Cabine ou soute (limite 15 appareils) | ≤100 Wh installées autorisées | 100–160 Wh : 2 max en cabine | Batteries de rechange interdites en soute. |
Lufthansa | Cabine uniquement (PED = appareil électronique portable) |
≤100 Wh : 20 max 100–160 Wh : 2 max (accord requis) |
Identique (recharges uniquement en cabine) |
Drone en soute = batterie retirée obligatoirement. |
Pour un voyageur amateur ou un vidéaste équipé d’un drone grand public, il est essentiel de bien connaître les seuils réglementaires avant de préparer ses bagages. Car au-delà du type de batterie ou de la compagnie aérienne, ce sont les quantités et la puissance qui déterminent ce que vous pouvez ou non transporter.
Chaque batterie lithium-ion installée dans un appareil peut être transportée sans autorisation tant qu’elle reste en dessous de 100 Wh. C’est le cas de la plupart des modèles grand public comme le DJI Mini 3, le Mavic Air ou encore certains drones FPV légers. Vous pouvez ainsi emporter jusqu’à 15 appareils contenant ce type de batterie.
Mais dès que l’on dépasse ce seuil (entre 100 et 160 Wh), la prudence est de mise. Ce type de batterie est autorisé dans la cabine, mais uniquement avec l’accord de la compagnie aérienne. Le nombre de batteries de secours est alors strictement limité à 2 unités par passager.
Les batteries de plus de 160 Wh ne peuvent pas voyager avec vous en cabine ni en soute. Elles doivent faire l’objet d’un transport en fret, avec des règles très strictes (conditionnement, déclaration, certification de l’emballage…).
Autre précision : les batteries installées dans un drone ne comptent pas dans le quota des batteries de rechange, mais elles restent soumises aux limites en Wh. Une batterie de 150 Wh insérée dans un drone, par exemple, exigera toujours une autorisation de la compagnie pour être transportée.
Côté emplacement, les règles sont très claires : toutes les batteries de rechange doivent être placées en cabine, et non en soute. Une batterie restée dans un drone rangé en soute doit, dans la plupart des cas, être retirée puis transportée en cabine séparément.
Enfin, il est impératif d’isoler les bornes : que ce soit avec un morceau de ruban adhésif ou à l’aide de capuchons de protection, vous devez empêcher tout contact direct avec d’autres objets. L’idéal reste d’utiliser des pochettes ignifuges, aussi appelées sacs LiPo, conçues pour contenir l’incendie en cas d’emballement thermique.
Toutes les batteries lithium-ion ne mentionnent pas directement leur capacité en Watt-heure (Wh), qui est pourtant l’unité de référence pour les réglementations aériennes. Heureusement, le calcul est simple.
Il suffit de convertir les milliampères-heures (mAh) en ampères-heures (Ah), puis de multiplier le résultat par la tension (V) de la batterie.
La formule à retenir est :
Wh = V × Ah
Prenons un exemple concret. Une batterie de 3,8 V affichant 2000 mAh (soit 2 Ah) aura une capacité de 3,8 × 2 = 7,6 Wh. Elle est donc largement en dessous de la limite de 100 Wh et pourra être transportée sans problème, même en rechange.
Certaines batteries indiquent directement leur valeur en Wh, notamment chez DJI. Par exemple :
Une batterie DJI Mini 3 Pro affiche généralement 18,1 Wh, bien que la valeur réelle soit souvent autour de 10,4 Wh (2 Ah × 5,2 V).
Une batterie de Mavic 3 peut atteindre 77 Wh, ce qui reste sous la barre critique des 100 Wh.
Cette valeur, lorsqu’elle n’apparaît pas sur l’étiquette de la batterie, se retrouve souvent dans la fiche technique officielle du fabricant.
Pensez à vérifier cette donnée avant tout vol : c’est elle qui détermine si votre batterie est librement transportable ou non, et si un accord de la compagnie est requis.
Même avec un drone conforme et des batteries bien dimensionnées, un voyage en avion comporte toujours son lot de pièges. Pour éviter les mauvaises surprises à l’aéroport — ou pire, en vol — mieux vaut anticiper.
Retirez systématiquement les batteries de votre drone avant de le placer en soute. Le drone, vidé de sa batterie, peut alors être rangé dans une housse rigide ou dans un bagage bien protégé contre les chocs. C’est la meilleure façon d’éviter tout dégât mécanique pendant le transport. Quant aux hélices détachables, vous pouvez les mettre en soute sans souci : elles sont parfois considérées comme objets « tranchants » en cabine.
Placez toutes les batteries — y compris celle du drone — dans votre bagage à main. Cela inclut aussi les batteries de secours. En cabine, elles sont sous surveillance constante, ce qui limite les risques en cas d’incident. Pensez à les décharger partiellement (environ 30 à 50 %) avant le vol : une batterie partiellement vide chauffe moins, ce qui réduit les risques d’emballement thermique.
Chaque batterie doit être isolée. Recouvrez les bornes avec du ruban adhésif ou des capuchons pour éviter tout contact accidentel. Ensuite, emballez-les séparément dans des pochettes individuelles : ne laissez jamais deux batteries en contact direct, encore moins avec des objets métalliques.
L’idéal reste d’utiliser des sacs ignifuges, également appelés « LiPo bags ». Ces pochettes spécialement conçues sont résistantes au feu, et peuvent contenir un éventuel début d’incendie en attendant une intervention.
Lors du contrôle de sécurité, signalez vous-même la présence de batteries lithium dans votre sac cabine. Cela vous évitera un contrôle intrusif ou une confiscation par méconnaissance. Mieux encore, ayez à portée de main une copie des règles IATA ou un mémo réglementaire expliquant les limites en Wh. Cela peut faire la différence si l’agent de sécurité n’est pas bien informé.
Restez toujours courtois : une attitude calme et claire est souvent plus efficace qu’un débat technique sur la capacité de vos batteries.
Dans la panoplie du baroudeur organisé, pensez à glisser dans vos affaires :
Du ruban adhésif isolant
Une petite couverture anti-feu ou un fire bag utilisé en compétition
Une boîte rigide de transport homologuée pour les batteries
Des étiquettes d’avertissement (batterie Li-ion, capacité, etc.)
Ce sont de petits détails, mais qui peuvent faire la différence en cas de contrôle pointilleux ou d’imprévu technique.
Voyager avec un drone et ses batteries lithium-ion impose des règles strictes… mais ce sont souvent les petites négligences qui posent problème. Voici les erreurs les plus fréquentes — et potentiellement les plus graves — à éviter à tout prix.
C’est l’un des points les plus fermes de la réglementation : les batteries de rechange au lithium sont strictement interdites en soute. Même si vous avez un drone dans un bagage enregistré, sa batterie doit être retirée et transportée en cabine.
Un oubli à ce niveau peut entraîner l’ouverture de votre valise, une confiscation, ou dans le pire des cas, un embarquement refusé.
Les quotas sont clairs : 20 batteries ≤100 Wh ou 2 batteries de 100–160 Wh maximum, selon les compagnies. N’essayez jamais de contourner la règle en cachant des batteries dans d’autres appareils ou en espérant passer inaperçu. Les contrôles sont de plus en plus rigoureux, surtout sur les vols internationaux.
Une surcharge peut être perçue comme une infraction à la sécurité aérienne.
Une batterie gonflée, fendue, percée ou même simplement suspecte ne doit jamais prendre l’avion. Ce genre de batterie présente un risque réel d’explosion ou de feu, même si elle semble encore fonctionner.
Jetez-la de manière sécurisée avant votre départ, ou remplacez-la. Une batterie douteuse peut vous valoir un refus d’embarquement sans discussion possible.
Il est formellement interdit de recharger une batterie lithium en avion, que ce soit via une prise USB ou une batterie externe. Toute tentative de charge pendant le vol (via le siège ou une prise personnelle) peut être interprétée comme un comportement à risque.
Débranchez tous vos chargeurs avant le décollage, et évitez d’utiliser des accessoires USB pendant toute la durée du vol.
Un court-circuit peut se produire en quelques secondes. Si les connecteurs d’une batterie touchent une clé, une pièce de monnaie ou un autre contact métallique, cela peut déclencher une surchauffe immédiate.
Protégez systématiquement chaque borne avec du scotch isolant ou un cache adapté.
Ne supposez jamais qu’une compagnie “fermera les yeux” sur vos excès. Ne minimisez pas la puissance ou le nombre de batteries que vous emportez, et ne mentez pas lors du passage en sécurité.
Les agents au sol suivent des procédures claires, et toute tentative de dissimulation peut être sanctionnée immédiatement. Le respect des consignes est votre meilleure garantie de voyager sereinement avec votre drone.
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