Une aventure hors du commun sur le septième continent, l’Antarctique : traverser des mers tumultueuses, affronter des conditions extrêmes et découvrir des paysages grandioses peuplés de manchots, orques et baleines. Une expérience unique mêlant émerveillement et dépassement de soi.
Mon rêve d’explorer le septième continent s’est concrétisé en fin d’année 2023 lorsque j’ai embarqué à bord du Soléal, un navire de la compagnie Ponant. Après avoir traversé les fêtes de fin d’année et la Mer de Ross dans des conditions cataclysmiques, nous sommes finalement arrivés sur le continent blanc.
Le premier iceberg que j’ai pu voir fit trembler mon corps tout entier, annonçant la fin d’un calvaire en mer et l’arrivée en terre promise. En effet, j’ai embarqué sur ce bateau pour travailler, le prix moyen d’une croisière de ce type étant d’environ 20 000 € pour 3 semaines, et travailler en tant que serveur 10 h par jour et 7 jours sur 7 dans des conditions parfois apocalyptiques n’est pas une mince affaire, mais bon, l’Antarctique se mérite !
Le matin du sixième jour en mer, je ne pouvais plus contenir mon impatience. Impossible de dormir, comme un enfant le jour de Noël. Je suis monté sur le pont supérieur, et le soleil éternel éclairait au loin les montagnes enneigées de l’Antarctique : ça y est, mon rêve devenait réalité.
J’ai enfilé mes vêtements les plus chauds pour combattre les -20 °C à l’extérieur et suis arrivé le premier dans la file pour poser le pied à terre. J’ai attendu 2 h dans le froid, mais je ne pouvais cacher mon excitation. Enfin, on m’appela pour sortir. Je posai finalement un petit pas pour l’homme, mais un pas de géant pour moi, dans un décor si hostile et irréel.
C’était encore plus envoûtant que ce que j’avais imaginé, et le froid glaçait mes larmes de joie et d’émerveillement. Ça y est, je venais de découvrir (une toute petite partie seulement) mon septième continent, l’Antarctique, terre glaciale hostile à l’homme et si loin de tout. Ce n’est pas une terre plate et sans vie comme on pourrait le croire, mais très montagneuse et pleine d’animaux polaires (manchots, orques, baleines…).
Cette impression de naviguer sur une autre planète ne me quitta plus durant les 2 mois que nous avons passés dans la zone. Cependant, je fus heureux de la quitter. Le travail éreintant et les conditions extrêmes ne sont en rien agréables, mais voilà, j’ai vu ce qui est pour moi sûrement l’un des plus beaux décors de ma carrière de baroudeur et vécu une expérience unique dans une vie !
Si vous avez la possibilité ou simplement le courage de vous lancer dans une telle aventure, n’hésitez pas une seconde, vous ne le regretterez pas. Il est peut-être plus simple, cependant, de partir depuis Ushuaïa vers la péninsule Antarctique, mais les terres de Ross sont si envoûtantes !
Un commentaire
Woah je comprends pas qu’il n’y est pas eu de fonte de glace, expliquez moi pourquoi il n’y a pas de dissipation des glaciers, lec mec est littéralement trop hot