Quels vaccins prévoir pour un voyage au Chili ?

Préparer un voyage au Chili est passionnant, mais il est essentiel de s’assurer d’être bien informé sur les précautions sanitaires nécessaires pour profiter pleinement de votre séjour.

Sur cette page, vous trouverez une liste complète des vaccins recommandés ou obligatoires pour voyager au Chili. L’objectif est de vous fournir des informations essentielles afin que vous puissiez planifier votre voyage en toute sécurité, éviter les risques sanitaires potentiels et vous concentrer sur l’exploration de ce magnifique pays d’Amérique latine.

Avant de vous faire vacciner, consultez votre carnet de santé pour vérifier si vous avez déjà reçu des vaccins pour des voyages antérieurs. Assurez-vous également d’être à jour pour les vaccins classiques, tels que la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l’hépatite B, la méningite, la rougeole, les oreillons et la rubéole.

Vaccins obligatoires

Aucun vaccin n’est obligatoire pour entrer au Chili.

→ La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire uniquement si vous avez séjourné il y a moins de 6 mois dans une zone où la maladie est endémique (Afrique centrale et forêt amazonienne).

Vaccins recommandés

Fièvre jaune : Infection virale transmise par les moustiques infectés.
→ La fièvre jaune étant en expansion dans les pays voisins, comme la Bolivie (La Paz et Santa Cruz) et le Pérou (districts de Nueva Cajamarca et Tabaloso), la vaccination est fortement recommandée si vous avez séjourné dans ces régions dans les semaines précédentes.

Le vaccin doit être administré au moins 10 jours avant le départ.

Hépatite A : Infection virale transmise par l’eau et les aliments contaminés.
→ La vaccination est recommandée pour tout voyage, quelles que soient les conditions du séjour. Une première injection doit être administrée 15 jours avant le départ. Un rappel est recommandé, et il peut être effectué de 1 à 3 ans plus tard (voire jusqu’à 5 ans).

Rage : Infection virale transmise par morsure et/ou par contact mineur passé inaperçu (léchage sur peau excoriée, griffure…) avec un animal infecté (chien, chauve-souris…). Une fois déclarée, la maladie est mortelle dans 100% des cas si vous n’êtes pas vacciné. Même vacciné, il faut se rendre d’urgence dans un centre médical adapté.
→ Recommandée en cas de séjour prolongé en situation d’isolement et en zone rurale.

Typhoïde : Infection bactérienne transmise par l’eau et les aliments contaminés.
→ Pour les séjours prolongés ou dans des conditions d’hygiène précaires, la vaccination contre la typhoïde est conseillée. Une injection doit être administrée 15 jours avant le départ.

Tuberculose : La tuberculose est une maladie pulmonaire infectieuse.
→ Le nombre de cas est en légère augmentation chaque année (environ +8 % par an) et touche principalement une population jeune. Si votre vaccination est à jour, il ne semble pas y avoir de danger majeur.

Paludisme et Virus Zika : Transmis par les piqûres de moustiques, ces virus peuvent provoquer une forte fièvre, des symptômes grippaux parfois sévères, ainsi que de fortes douleurs gastriques.

→ Quelques cas ont été recensés dans les régions au nord de Santiago, mais surtout sur l’île de Pâques. Bien que la situation en 2024 semble stable et sans progression, il reste indispensable de se protéger:

Avoir un répulsif anti-moustiques efficace (DEET minimum 35 %, voir plus bas).
Porter des vêtements longs mais légers, si possible de couleur claire, faits de matériaux à tissage serré, tels que le nylon ou le polyester.
Il existe des vêtements spéciaux traités (j’avais acheté cette marque : Lafuma anti-moustiques) ou des bracelets répulsifs efficaces (Para’Kito).
Essayer de dormir sous une moustiquaire imprégnée.
Utiliser des spirales anti-moustiques.
Privilégier une prise électrique anti-moustiques.

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Le spray Insect Ecran Zones Infestées, parfait pour les baroudeurs grâce à son format pratique de 100ml, conforme aux bagages à main en avion, et sa protection longue durée de plusieurs heures, idéale pour les treks ou sorties nocturnes. Polyvalent, il convient aussi bien aux destinations tropicales qu’aux zones tempérées.

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Hantavirus : Il se transmet suite à un contact avec la salive, l’urine ou les excréments de certains rats des champs (ratón de cola larga), que l’on peut trouver depuis la partie centrale du pays jusqu’à la Patagonie. Le virus, très agressif, est mortel dans un quart des cas, et il est primordial de consulter un médecin dès l’apparition des premiers symptômes.

Cependant, les risques concernent bien plus les populations locales, averties de l’épidémie, et les soignants que les baroudeurs.

Gardez à l’esprit que les exigences en matière de médicaments peuvent varier selon votre état de santé actuel et votre destination précise au Laos. Consultez un professionnel de santé pour des conseils personnalisés avant votre départ.

Traitements obligatoires

Aucun traitement n’est obligatoire pour entrer au Chili.

Information
Pour obtenir davantage d'informations sur les vaccins et les traitements recommandés avant votre voyage au Laos, vous pouvez consulter le site web de l'Institut Pasteur.

Protection solaire :
La chaleur peut être intense au Chili, surtout dans le désert ou lors de vos sorties en altitude. En Patagonie, bien que le trou dans la couche d’ozone semble se réduire, il provoque toujours une augmentation des cas de cancers de la peau.
Utilisez une protection solaire*, portez un chapeau et buvez beaucoup d’eau pour éviter la déshydratation.

Le choix de l'équipe
La crème solaire La Roche-Posay Anthelios XL SPF 50+ offre une haute protection tout en respectant l’environnement. Sans filtres nocifs pour les récifs coralliens, elle est écoresponsable et adaptée aux peaux sensibles.

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Médicaments contre la diarrhée :
Il peut être judicieux d’emporter des médicaments contre la diarrhée pour faire face à la fameuse tourista, fréquente chez les voyageurs.

Traitement préventif contre le mal de mer :
Que ce soit sur l’île de Pâques ou lors d’un trajet en ferry dans les fjords de Patagonie, si vous êtes sensible, pensez à un traitement contre le mal de mer (ex. : Mercalm, très efficace mais peut provoquer une fatigue intense : Mercalm).

Mal de l’altitude :
Il n’existe pas de médicament miracle, mais le paracétamol ou le Diamox® peuvent aider. Vous pouvez consulter notre article complet de sur le mal des montagnes pour plus d’informations.

Trousse de premiers soins : Il est conseillé d’emporter une trousse de premiers soins de base contenant des pansements, des antiseptiques, des analgésiques et d’autres articles essentiels.

Conseil de l’équipe du Baroudeur
L’équipe du Baroudeur recommande d’emporter simplement du Doliprane, suffisamment polyvalent pour soulager la plupart des douleurs ou le mal des montagnes, ainsi que de l’Imodium, très utile en cas de troubles intestinaux, fréquents dans certains pays.

Inutile de vous surcharger en médicaments : cela permet d’éviter l’hypocondrie, et la majorité des pays touristiques disposent généralement de ce qu’il faut sur place.

Santé & prévention
Il n’est pas inutile de rappeler qu'au Chili, comme ailleurs, les risques de maladies sexuellement transmissibles restent importants. Hépatites, syphilis et VIH/SIDA sont présents même dans des zones reculées. Soyez vigilants et pensez à vous protéger.

Les risques de transmission liés aux tatouages ou piercings existent également si les normes d’hygiène ne sont pas respectées.

En suivant les conseils d’hygiène personnelle et alimentaire ci-dessous, vous réduirez les risques de problèmes de santé pendant votre voyage au Chili et profiterez pleinement de votre expérience.

Eau potable :
Bien que l’eau soit considérée comme potable, notamment dans les villes et les zones montagneuses, il reste préférable de consommer de l’eau en bouteille. Il existe également de nombreuses solutions pour purifier votre eau, comme la LifeStraw, les gourdes filtrantes ou pompes filtrantes.

Glaçons :
Méfiez-vous des glaçons dans les boissons, car ils peuvent être faits avec de l’eau non traitée.

Nourriture de rue :
La cuisine de rue est courante au Chili. Choisissez des stands qui semblent propres et fréquentés par les locaux. Assurez-vous que la nourriture est fraîchement préparée et cuite à la demande. Favorisez les produits bouillis ou frits.

Fruits de mer :
Évitez les fruits de mer crus ou insuffisamment cuits, sauf si vous êtes certain de leur fraîcheur et de la réputation du restaurant.

Hygiène des mains :
Lavez-vous fréquemment les mains à l’eau et au savon, ou utilisez un désinfectant, surtout avant les repas ou après avoir touché des animaux.

Santé & prévention
Même si les risques sanitaires sont faibles et que les infrastructures médicales sont globalement fiables, mieux vaut toujours partir bien couvert. Une assurance voyage reste vivement recommandée pour voyager l’esprit léger.

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