Philippines

- Capitale : Manille
- Langue officielle : Tagalog
- Langue touristique : Anglais
- Décalage horaire : +6h en été / +7h en hiver
- Temps de vol : Il n'y a pas de vol sans escale. Comptez 17h pour arriver à Manille depuis Paris
- Monnaie : Peso Philippin (PHP)
- Salaire moyen : 255€
- Drone : Autorisé (voir la liste)
- Période idéale : Décembre à avril
Mon aventure aux Philippines
Un archipel Gigantesque
Les Philippines, un pays composé de plus de 7000 îles et situé en Asie du Sud-Est à plus de 11000km de la France. La végétation y est abondante, la faune incroyablement riche, et les plages de sable fin bordées par une eau turquoise et bondée de poissons diaprés font pâlir les plus belles cartes postales.
On y retrouve 3 archipels principaux : Visayas, Mindanao et Luçon qui abrite la capitale Manille l’une des villes les plus densément peuplée au monde. En gros sur 43km² de terre on retrouve plus d’un million et demi de personnes. Je ne vous cache pas que c’est plus une ville de transite que de villégiature pour la plupart des gens, bien qu’il y ait des choses intéressantes à voir comme le quartier chinois ou le Manilla Ocean Park.
Pour ma part j’ai déposé bagage 100km plus loin à Angeles city. C’est une ville connue pour ses soirées vibrantes où tout est conçu pour accueillir le touriste. Ceux qui connaissent Patong Beach en Thaïlande, bah Angeles City c’est à peu de chose près la même chose.
On danse, on boit, il y a des filles partout très peu habillées, enfin bref, on est aux antipodes de ce que je suis venu chercher dans le pays, mais bon, c’était la ville la plus proche de mon premier objectif : le Mont Pinatubo.
Le Mont Pinatubo

C’est l’un des volcans actifs de l’archipel et tristement célèbre pour sa dernière éruption en 1991.
Mais je ne vous parle pas de la petite éruption isolée non, celle-ci eu des conséquences planétaire, provoquant un refroidissement du globe d’un demi degré et une baisse momentanée du niveau des océans à cause des millions de tonnes de cendre éjectées dans l’atmosphère.
Toute vie dans un rayon de 25km autour du volcan fut anéantie, des villages entiers ont disparu, des zones agricoles rendues impropres aux cultures, et bons nombres d’infrastructures détruites.
Pourtant, 30 ans plus tard, bien que considéré comme toujours actif, il est possible de gravir le volcan jusqu’à son cratère où un lac s’est formé au fil des années.
C’est l’un des volcans actifs de l’archipel et tristement célèbre pour sa dernière éruption en 1991.
Mais je ne vous parle pas de la petite éruption isolée non, celle-ci eu des conséquences planétaire, provoquant un refroidissement du globe d’un demi degré et une baisse momentanée du niveau des océans à cause des millions de tonnes de cendre éjectées dans l’atmosphère.
Toute vie dans un rayon de 25km autour du volcan fut anéantie, des villages entiers ont disparu, des zones agricoles rendues impropres aux cultures, et bons nombres d’infrastructures détruites.
Pourtant, 30 ans plus tard, bien que considéré comme toujours actif, il est possible de gravir le volcan jusqu’à son cratère où un lac s’est formé au fil des années.

Du coup c’est debout 5h du matin, un chauffeur vient me récupérer directement à mon hôtel pour me conduire au lieu de rendez-vous où un guide m’attend.
Il faut savoir que c’est une zone protégée, donc le guide n’est pas une option. Une fois le barrage militaire passé, on quitte rapidement les routes goudronnées pour entamer la traversé de la caldeira tout juste éclairée par les premiers rayons du soleil.
C’est à couper le souffle, on se croirait dans Jurassic Park. Un désert lunaire où cohabitent les roches magmatiques avec des nids de rivières et entourées par des montagnes où subsiste une forêt tropicale rescapée de l’éruption.
Après une heure et demi de route sur un chemin chaotique, on est forcé de continuer à pied dans ce relief irrégulier tant les rochers et cours d’eau sont nombreux.

Il faut savoir que c’est une zone protégée, donc le guide n’est pas une option. Une fois le barrage militaire passé, on quitte rapidement les routes goudronnées pour entamer la traversé de la caldeira tout juste éclairée par les premiers rayons du soleil.
C’est à couper le souffle, on se croirait dans Jurassic Park. Un désert lunaire où cohabitent les roches magmatiques avec des nids de rivières et entourées par des montagnes où subsiste une forêt tropicale rescapée de l’éruption.
Après une heure et demi de route sur un chemin chaotique, on est forcé de continuer à pied dans ce relief irrégulier tant les rochers et cours d’eau sont nombreux.

Et c’est seulement après deux heures de randonnée, que la vue du lac acide s’offre comme une récompense aux efforts fournis pour l’atteindre. On se sent tellement petit face à ces escarpements gigantesques.
Virée nocturne dans la jungle
La nuit tombée le guide m’a proposé de faire une excursion nocturne dans la jungle pour essayer de trouver l’animal emblématique des Philippines, le tarsier.
Ce petit animal de la famille des primates est très difficile à apercevoir dans son milieu naturel. Il passe le plus clair de son temps dans les arbres à dormir du coup ça relève du miracle quand on arrive à l’observer.
A défaut d’avoir réussi à trouver le tarsier, on a au moins croisé pléthore d’autres bêtes.


Des grenouilles, des geckos, des phasmes de toutes les tailles, des singes, des lémurs volants, des araignées des cavernes reconnaissables à leurs énormes pinces, des mille pattes géants et des fourmis de feu (petite pensée à mon guide qui était en claquettes) ou encore l’uropigy, une sorte de scorpion araignée capable de cracher à plus de 30cm un acide à l’aide de sa « queue » située à l’arrière.
Rizières en terrasse de Banaue


Si vous vous retrouvez dans le nord du pays, profitez-en pour aller jeter un œil aux extraordinaires rizières en terrasse de Banaue. Elles sont vieilles de plus de 2000 ans et sont considérées par beaucoup comme la 8eme merveille du monde. Une bonne occasion de rencontrer des cultivateurs et d’en apprendre plus sur leur métier difficile.
Leur quotidien c’est patauger dans la boue, le dos voûté toute la journée, à semer et récolter le riz, désherber les plantes envahissantes et chasser les gastéropodes qui détruisent les pousses. Tout ça à la main, dans un champ immense, et bien sûr 7j/7 sans weekend.
L'île de Bohol

Je me suis rendu également sur l’île de Bohol bien plus au sud, principalement connue pour les Chocolates Hills, une autre merveille de la nature. Comment j’peux vous décrire ça ? Des sortes de taupinières géantes qui s’étendent sur plus de 50km². Personne ne sait exactement comment ces collines se sont formées, ce qui laisse la place aux mythes et aux légendes, mais une chose est sûre c’est tout simplement magnifique.
Cette îles est également le sanctuaire du tarsier, oui encore lui, que j’ai enfin pu observer. Mais je vous avoue que je n’en suis pas fier. Je pensais à la base mettre les pieds dans un refuge pour cet animal en voie de disparition, alors qu’en fait, il était maintenu captif avec pour but premier d’attirer les touristes.
Ça me permet de vous mettre en garde contre une autre mauvaise expérience que j’ai eu où je me suis fait avoir comme un bleu. Un rabatteur m’accoste sur la plage (déjà ça commence mal) en me proposant d’aller voir des requins-baleine en pleine mer.
Je me suis rendu également sur l’île de Bohol bien plus au sud, principalement connue pour les Chocolates Hills, une autre merveille de la nature. Comment j’peux vous décrire ça ? Des sortes de taupinières géantes qui s’étendent sur plus de 50km². Personne ne sait exactement comment ces collines se sont formées, ce qui laisse la place aux mythes et aux légendes, mais une chose est sûre c’est tout simplement magnifique.
Cette îles est également le sanctuaire du tarsier, oui encore lui, que j’ai enfin pu observer. Mais je vous avoue que je n’en suis pas fier. Je pensais à la base mettre les pieds dans un refuge pour cet animal en voie de disparition, alors qu’en fait, il était maintenu captif avec pour but premier d’attirer les touristes.
Ça me permet de vous mettre en garde contre une autre mauvaise expérience que j’ai eu où je me suis fait avoir comme un bleu. Un rabatteur m’accoste sur la plage (déjà ça commence mal) en me proposant d’aller voir des requins-baleine en pleine mer.

Je lui demande si ils seront sauvages (pas entouré d’un filet ou que sais-je), si il y aura du monde, si ils comptent les nourrir etc… Evidemment il me répond que non.
Je vous laisse imaginer ma déception (face à l’Homme) une fois sur place. Un filet dans l’eau à 100m de la plage avec à l’intérieur 2 requins. A la surface des canoés entrain de répandre de la nourriture pour les squales à la surface, et tout autour, un BON MILLIER de personnes luisantes de crème solaire, se bousculant pour voir le dit animal. Rien ne s’est passé comme prévu et évidement impossible d’obtenir un quelconque remboursement.
A ce compte là, vaut mieux prendre son masque et son tuba pour aller observer la faune sous-marine un peu plus loin plutôt que de contribuer à cette maltraitance animal.
Un scooter à 5€ la journée pour visiter l'île

Fête traditionnelle du Sinulog
D’autres villages voisins avaient organisé différents événements pour le Sinulog. A Cébu, l’une des plus grandes villes du pays, un immense carnaval est organisé chaque année à l’occasion de cette fête, ameutant entre 2 et 3 millions de personnes. Donc si vous passez par Cébu courant janvier, foncez sans hésiter pour y participer. Vous peux le comparer à celui de Rio…

Enfin bref au final que vous soyez en deux roues, en transport en commun ou en taxi, ce qui importe c’est de sortir des sentiers battus.
Parce que voyager ce n’est pas seulement profiter du soleil et du paysage, c’est également partir à la rencontre de la singularité d’un lieu, la découverte d’une culture, d’une manière de vivre différente. Troquer ses préjugés et ses convictions contre une ouverture d’esprit seine face aux nouveautés qui se présentent.
Ne dit on pas que voyager c’est la seule chose qu’on achète qui nous rend plus riche ?