Les Philippines, Cuba, le Sénégal, le Mexique, la Thaïlande… À force de parcourir le monde de long en large, j’en oublie que la France aussi recèle son lot d’endroits sympathiques à découvrir. Et j’ai envie de dire merci le covid pour le coup qui me fait revoir mes plans sur des zones plus restreinte et qui me permet de vous embarquer à Toulouse, chef-lieu du département de la Haute Garonne.
Mes premiers dans la ville me guident instinctivement vers la place du capitole. La dernière du même nom ayant marqué mon esprit est située au centre de Mexico City, du coup, mon attente était tout de même d’envergure. Et pourtant, cette place du quartier historique n’a rien à envier à sa concurrence mexicaine.
La croix du Languedoc, symbole de la région Midi-Pyrénées et de l’Occitanie, orne le centre de la place de ses 20 tonnes de bronze. Il s’avère d’ailleurs que chaque extrémité présente les signes du zodiaque, les points cardinaux, les mois de l’année et les heures du jour.
Le capitole quant à lui, siège du pouvoir municipal, transformé et embelli à chaque époque, déploie fièrement sa majestueuse façade néoclassique devant mes yeux ébahis.
Mon regard parcourt ses murs de 23 mètres de haut qui racontent les grands moments de la ville toulousaine, et s’arrête inéluctablement sur son horloge emblématique de 24 h.
Intrigante, par ailleurs tout autant que ce chemin de randonnée qui passe en plein milieu de la place.
Sous les arcades, alentours, des fresques racontes l’histoire tantôt violente, tantôt merveilleuse de la ville de Toulouse.
Bon, prochaine escale la Place de la trinité dans le quartier d’Esquirolle. J’en profite pour arpenter quelques rues particulières comme la rue Grammat. Quelle surprise de tomber sur cet atelier à ciel ouvert où les murs ont servi de toiles pour accueillir l’imaginaire et l’expression d’artistes talentueux, enfin des fois moins.
L’autre rue du quartier historique qui a retenu mon attention, c’est la rue des Filatiers. Ici, ce ne sont pas des fresques ou des graffitis qui attirent le regard, mais l’abondance de boutique dans une rue aussi étroite et tortueuse.
Un endroit qui certainement hors période de pandémie mondiale doit être bien vivant.
L’un des plus connus étant celui du rayon vert. Deux fois par an, pour chaque équinoxe, les rayons du soleil vont venir traverser le pied de verre d’une représentation de Judas et se reflétaient pile au-dessus de la tête d’une statue du Christ. Un mystère qui alimente aujourd’hui encore les croyances ésotériques.
Après ce détour dans le dédale de ces rues atypiques, me voici enfin sur la place de la trinité, orné par une fontaine qui cache un ancien puits, elle-même historiée par la statue de 3 sphinges de bronze. Les terrasses qui empiètent sur la place triangulaire et qui contribuent à son animation sont entourées par des bâtisses d’âge divers et appartenant au site patrimonial remarquable de Toulouse.
Toulouse est un endroit qui regorge de surprise et je ne parle pas du fait qu’on dise chocolatine par ici plutôt pain au chocolat non. En vrai, il faut avoir l’œil partout, par exemple, Cher Toulousain, vous qui habitez cette magnifique ville, saviez-vous que chacune des stations de métro de la ligne B contient une œuvre d’art ?
Enfin bref, maintenant, que j’ai fièrement relancé le débat chocolatine pain au chocolat et que vous vous êtes précipité dans les commentaires pour faire un sondage, je vais éviter de me faire plus d’ennemis, du coup direction le stade toulousain et ses 33 150 places. Bon en vrai, c’est tout ce que j’ai à dire dessus, mais je voulais faire un petit clin d’œil tout de même, car dans ma vidéo sur Strasbourg, beaucoup ont relevé le fait que je n’avais pas parlé du stade de la Meinau. Voilà, donc qui est chose faite pour vous Toulousaing.
Pardon, 3 jours ici et me voilà déjà avec un début d’accent !
Au fait, à l’instar de Paris ville lumière, Lyon capitales des gaules, Marseille la citée phocéenne, bah Toulouse également à son petit nom. On l’appelle la ville rose. Pourtant, ça n’a pas toujours été le cas ! Par exemple au 18e siècle un arrêté capitulaire obligé les habitants à blanchir leur façade pour des raisons de salubrité publique. Ainsi, il n’était pas étonnant de retrouver la place du capitole toute blanche.
Mais aujourd’hui, les choses sont bien différentes, le soir, au coucher du soleil la brique rouge, matériau principal de la majorité des édifices, donne une teinte éminemment rose à la ville.
Au final, je parle, je parle et me voilà déjà arrivé au quai de la Daurade. Encore une fois un endroit très vivant quand on n’est pas en période de virus. C’est un endroit qu’on m’a conseillé pour le coucher de soleil qui se cache derrière le pont-neuf. D’ailleurs, le pont-neuf est le plus vieux pont de Toulouse, voilà, je glisse ça là ça ne mange pas de pain.
On m’a également rapporté que cet endroit (guinguette) où l’on boit désormais un verre en profitant de la vue, bah à l’époque, il servait de morgue. Voilà, la bonne nouvelle. On y entreposait les cadavres repêché dans la Garonne afin de les identifier. Vous penserez à moi la prochaine fois que vous irais boire un verre ici.
Et si je vous ai coupé l’envie de vous prélasser au soleil sur cette Guinguette, je vous invite à aller faire un tour du côté du jardin des plantes pour profiter d’un peu de verdure.
Bien qu’il n’en garde que le nom, le jardin botanique est traversé par un ruisseau peuplé de canard et de cygne et donne à voir une centaine d’espèces végétales. À l’époque, cet endroit permettait aux étudiants en médecine de disposer de plante médicinale, mais aujourd’hui, c’est un coin pour se réunir en famille et prendre du bon temps.
Bon, on va finir cet article par de la pierre, mais pas n’importe quoi non plus ! Voici la basilique Saint-Sernin, qui n’est autre que l’un des plus grands édifices romans d’occident rien que ça. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, cette église accueil depuis des centaines d’années les pèlerins en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Ce sanctuaire a été érigé en l’honneur de saint Saturnin, le premier évêque de Toulouse.
Une nef de 21 mètres de haut dont la voûte en berceau repose sur des chapiteaux richement sculptés mène vers le chœur et son baldaquin de bois doré et de marbre.
En résumé, je dirais que Toulouse est une ville qu’il faut prendre le temps de découvrir, nombreuses sont les surprises qui se cachent et si on tend bien l’oreille, une multitude d’histoires improbables qui nous sont racontées.
Comme d’habitude, il reste encore beaucoup de choses à découvrir comme le couvent des Jacobins avec sa voûte en palmier, l’hôtel d’Assézat aux colonnes antiques, ou encore la cité de l’espace que j’aurais adoré pouvoir visiter.
Mais au-delà de son centre historique, Toulouse est idéalement situé ! Proche des Pyrénées, à deux heures de la mer et à peine plus de l’océan. Et puis son accent qui rappel le soleil et les couleurs enchanteresses de la ville qui donne envie de flâner dans les rues au charme bucolique.
Sans aucun doute, sur un tour de France, Toulouse est une étape incontournable.
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