Athènes – Mon aventure
Bien que la Grèce fasse partie des destinations les plus prisées des touristes, on sent que le pays a beaucoup souffert quand on se balade dans les rues de la capitale et clairement l’accident ferroviaire qui a eu lieu dernièrement n’a rien arrangé aux tensions déjà bien présentes dans le pays.
Lorsque j’y étais justement ces tensions étaient palpables. Il y avait beaucoup de grève, peu de bus ou de taxis en circulation, j‘suis même tombé sur des manifestations. Mais surtout, quand on déambule dans les rues d’Athènes, ce sont les différents tags ancrés au revêtement urbain qui viennent rappeler que le pays n’est pas au top de sa forme.
C’est vrai que le tag renvoie un côté un peu ghetto et ce, même dans les rues les plus touristiques. De ce que j’ai compris, pour les Athéniens, c’est comme un moyen d’expression alternatif à celui des médias traditionnels. Cette volonté de marquer les murs de revendications s’est démocratisée depuis la crise qui a touché la Grèce en 2008 et s’est davantage accentuée avec le covid dans toute la métropole. Le but étant de dénoncer les souffrances et le mécontentement éprouvés par les locaux.
Parfois, le message est très politique voire un peu provocateur, mais d’autres fois, des graffitis inspirés viennent tout de même apporter de la gaieté au patrimoine de la capitale.
Le patrimoine de la capitale grecque
Un patrimoine connu dans le monde entier notamment grâce à l’Acropole qui surplombe la ville et qui forme le plus extraordinaire ensemble architectural légué par la Grèce antique.
Parmi les ruines de cette glorieuse cité d’antan inscrite au patrimoine mondiale de l’UNESCO, on retrouve le célébrissime Parthénon, un temple dédié à la déesse Athéna, qui fut construit après que les Athéniens aient réussi à chasser les Perses de leur territoire.
D’ailleurs, saviez-vous que Le Parthénon est aujourd’hui le monument qui a été le plus reproduit au monde ? On s’en est inspiré pour construire la Cour Suprême des États-Unis, la Maison-Blanche, l’église de la Madeleine à Paris ou encore le Palais de justice de Bordeaux.
Vous l’aurez compris, c’est le bâtiment le plus important de la Grèce classique encore debout, néanmoins d’autres vestiges de cette époque sont disséminé un peu partout dans la ville.
Parmi les plus populaires, on peut citer le théâtre de Dionysos qui remonte l’acropole et qui est considéré comme le premier théâtre du monde, l’Agora d’Athènes ou encore le Stade Panathénaïque, l’un des endroits emblématiques des Jeux olympiques qui s’appelaient à l’époque les grandes Panathénées.
Les Evzones
À proximité de ces monuments, une autre forme de spectacle est offerte par les Evzones. Ce sont des soldats, vêtues d’habits traditionnels, qui lors de la relève de la garde gâtent le touriste d’une parade atypique. Beaucoup s’amusent de l’accoutrement de ces soldats et de leur mouvement particuliers, mais il ne faut pas se méprendre, ce sont des soldats d’élite.
C’est vrai que la jupe blanche ne rappelle pas spécialement le côté militaire, par contre les tsarouchia, c’est le nom des chaussures qu’ils portent aux pieds, sont spécialement conçues pour les combats de corps-à-corps. Elles sont lourdes, environ 1.5 chacun et possèdes un accessoire étonnant de nos jours, un pompon qui servait auparavant à cacher une lame affûtée.
Une fois vêtues de leur tenue, les Evzones n’ont plus le droit de parler. Ils communiquent alors via un code de clignement de paupières, un clignement pour dire « oui », deux clignements pour « non » et trois clignements pour signifier « je ne sais pas ».
Le jardin national
On peut profiter de leur spectacle à proximité d’une des entrées du jardin national. C’est l’un des poumons verts de la ville avec plus de 500 types différents de plantes et d’arbres provenant du monde entier.
Cette vaste oasis de verdure d’une superficie de plus de 160 000 mètres carrée, s’étend jusqu’au palais présidentiel et à la demeure du Premier ministre et relie ainsi les trois bâtiments les plus importants de l’état grec. Avec ses allées, bassins et pelouses qui offrent un cadre reposant au sein de la capitale, le jardin national fait incontestablement partie des incontournables à voir lors de toute visite de la capitale grecque.
Athènes, la capitale des chats
Vous l’aurez compris, malgré quelques tension, la capitale grecque est un endroit où il fait bon vivre, pour les hommes… Et pour nos amis les chats. Sachez qu’Athènes est sans aucun doute la ville d’Europe qui compte le plus d’habitants félins. On en retrouve un peu partout, allongés sur les scooters du coin, en promenade dans les rues étroites de la capitale ou en quêtes de nourriture, ils font clairement partie du décor et de la vie quotidienne des Athéniens qui prennent soin de les nourrir ou de leur confectionner des petits abris.
Des rues animées
Ouais, la gentillesse des Grecs est très appréciable. J’ai passé plusieurs heures à discuter avec eux aux alentours de la place Monastiráki, l’une des principales zones commerçantes de la ville qui possède quelques similitudes avec les souks et où de nombreux artistes de rue proposent des animations en tout genre.
Le dimanche, on retrouve le plus grand et le plus typique des marchés aux puces de la capitale grecque. Que ce soit pour le plaisir des yeux ou pour faire des achats, ce marché aux puces attire toujours plus de monde bien qu’on n’y retrouve que peu de bonnes affaires.
Mais c’est l’occasion d’échanger un peu avec les locaux et de découvrir certains talents.
Enfin voilà en gros le résumé de mon séjour à Athènes. Je ne suis resté que quelques jours dans le pays, parce que à la base j’y allé pour flanner en bord de mer, donc vous imaginez bien comme d’habitude qu’il reste encore bien des choses à découvrir.
